Jeanne Mascolo de Filippis

Passionnée de voyages, diplômée de Langues Orientales, elle a dans les années 80 organisé et encadré des circuits de randonnées en Asie et plus particulièrement dans les Himalayas, du Pakistan au Tibet en passant par l’Inde, le Népal et le Bhoutan.

Membre de la Société des Explorateurs Français (SEF), elle réalise des documentaires pour la télévision depuis plus de 25 ans. En 1992, elle réalise le documentaire Alexandra David-Neel, du Sikkim au Tibet Interdit 52’ pour France 2 en collaboration avec Antoine de Maximy, film multi primé dans les festivals internationaux. Elle est aussi l’auteur d’un portrait de Mathieu Ricard pour ARTE, d’Edgar Morin pour France 5 et de nombreux films tournés en Himalaya.

Copyright photo Raphael Gaillarde

Film : Chamonix, une histoire de conquêtes


Philippe BARON

Historien de formation, je réalise depuis une trentaine d’années des documentaires, principalement pour France Télévisions, sur des sujets historiques ou des faits de société, au gré de ma curiosité. J’aime aborder des questions de société par un biais de proximité, en filmant au coin de ma rue, sur un temps long, comme dans « Babelville », « Rue des mésanges » ou « La Mosquée de mon voisin ». J’aime le documentaire historique car il permet une grande inventivité dans les modes de récits, le mélange des sources, la variété des techniques. Au fil des années, j’ai déjà testé l’association de nombreuses formes, cherchant toujours celles qui sont les plus adaptées au projet. Avec « Bons baisers des grèves », je retrouve cette période de la Belle Époque qui était le cadre de « Première Passion », dans lequel je marchais sur les traces d’un autre aïeul dans le métier, pionnier du cinéma. J’ai aussi le plaisir de renouer avec le procédé d’un narrateur de synthèse
comme dans « L’Or rouge » et avec la mise en scène de quelques reconstitutions comme dans « Le Métis de la République ».

Film : Bons baisers des grèves


ISABELLE MANDIN

Isabelle Mandin écrit, filme et monte des images documentaires. Ses films s’intéressent essentiellement à la place des femmes sur leur territoire de vie. En 2019, son film court Ya Hesra est sélectionné au festival de cinéma de Douarnenez. En 2021, sort en salle Habitantes qu’elle co- réalise avec Tesslye Lopez puis Croquantes, deux moyens métrages produits par les films Hector Nestor. Croquantes a bénéficié d’une diffusion nationale de projections, a été sélectionné aux Estivales du festival Premiers Plans à Angers, au festival Alimenterre en Belgique avant d’être diffusé sur France3 Pays de la Loire en 2024.

En avril 2025, sort Saisonnières, nouveau documentaire qui est accompagné par Emmanuelle Jacq de Mille et Une Films et co-produit par France 3 Occitanie. Ce projet est lauréat du Parcours d’Auteurs du Pôle Cinéma des Pays de la Loire et bénéficie du soutien des régions Bretagne, Pays de la Loire, du CNC et de la Procirep Angoa. Elle collabore régulièrement avec le spectacle vivant et le théâtre contemporain. Elle a signé la création vidéo du spectacle Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été de l’autrice et metteuse en scène Anaïs Allais. Ce spectacle a notamment été joué au Théâtre National de la Colline et au ZEF à Marseille. Pour la metteuse en scène Elise Vigier et le CDN de Caen, elle co- réalise avec Anaïs Allais un format court intitulé A regarder les poissons. Cette création accompagne la diffusion du spectacle Anaïs Nin au miroir d’Elise Vigier.

Elle travaille actuellement avec l’auteur et metteur en scène Hervé Guilloteau sur un projet de court métrage. En parallèle, avec sa complice de longue date Tesslye Lopez, elle est accueillie en résidence à
Trignac pour y développer une forme documentaire in situ. En duo, elles développent aussi un nouveau projet de film intitulé Faire tomber le quatrième mur.

Film : Saisonnières


Olivier SCHWOB

Ingénieur du son fiction et documentaire avec : Robert Kramer , Bertrand Tavernier, Luc Moulet, Jacques Rivette, Agnès Varda, Laurent Chevallier, Quentin Dupieux , Antoine Garceau, Christophe Douchand , Djamillah Saharaoui, Cédric Anger, Raoul Peck, Bourlem Guerdjou, , Isabelle Czajka, Bruno Garcia , Laure Duthilleul, Sophie Marceau, Eric Pittard, Richard Copans, Eliane de la Tour, Luc Leclerc du Sablon , Radu Mihaileanu, Patric Jean, Claire Simon, Olivier Assayas, Bruce Weber, Pascal Plisson, Damien Odoul, Lucas Belvaux ,Raoul Peck, Nicolas Philibert ,Martine Deyres, Yolande Zauberman, René Allio, Youssef Chahine , ….

Séries :
Tandem, Candice Renoir, César Wagner, les Ombres Rouges, meurtres à…,la loi de…et nombreux téléfilms et documentaires TV Enseignement : Louis Lumière, FEMIS, Jury FEMIS, Travelling, Varan, stage Vietnam, intervention écoles primaires et secondaire.

Réalisateur
*Sacha et le Dresseur : Portrait de Thierry le Portier 26’’Diffusion Arte 2004 prod les films d’ici
*Sacha et la décoratrice : Portrait de Paola Commencini 26’’DIiffusion Arte 2004 prod les films d’ici
*En Fanfare ‘’sur le festival de fanfare de Montpellier 2015 coréalisée avec Marin Rosensthiel prod Pages et Images

Dirigeant LEFTSOUND société matériel Son Montpellier : leftsound34@gmail.com

Film : Stock-Car Family


Suzanne LEMARECHAL

Suzanne LEMARECHAL est une réalisatrice de documentaires et géographe basée à Rennes, France.
Pendant ses études, elle a développé un fort intérêt pour la combinaison de la recherche académique et de la narration visuelle, ce qui l’a amenée à se spécialiser dans le film de recherche.

En 2020, elle a fondé l’association Thès’en Images dans le but de démocratiser la recherche scientifique en transformant des thèses académiques complexes en documentaires captivants et accessibles à un large public. Son approche unique consiste à co-écrire des films avec des chercheurs pour capturer leurs études sous un angle créatif, couvrant une grande variété de sujets, allant des sciences dures à la recherche en sciences sociales.

Film : NETTALI NGOR


Estelle LAURENT

Estelle Laurent est doctorante en cotutelle entre l’Université Rennes 2 et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en partenariat avec la Région Bretagne et l’École Universitaire de Recherche Creative Approaches to Public Space (EUR CAPS).

Dans le cadre de son doctorat, et en collaboration avec l’association nogroise KeurMame, elle a conçu et animé pendant neuf mois des ateliers de recherche et création à Dakar. Lors de cette période elle s’est également associé avec l’association Thès’en image pour co-écrire à six main le film Nettali Ngor. 

Cette expérience, à l’interface de la recherche et de la création artistique, dans un cadre collaboratif, constitue également une analyse centrale de sa thèse en cours.

Film : NETTALI NGOR


Bruno LE JEAN

C’est en tant qu’ingénieur du son que Bruno Le Jean se fait connaître dans le milieu TV et cinéma. Aux débuts des années 80, il travaille notamment sur des émissions comme “les enfants du rock”, “les carnets de l’aventure”, sur des films avec Ettore Scola (“le bal”), Pierre Schoendoerffer (“L’honneur d’un capitaine”) ou Jean claude Sussfeld (“Le Léopard)”. En parallèle, il produit et anime diverses émissions radio (Radio 7, Couleur 3 et France Inter).

Mais le virus de la réalisation le démange et il saute le pas en 1991 avec “Album”, une émission musicale qu’il écrit et réalise pour la Sept (Arte). Puis, s’enchaînent des clips (avec Bernard Lavilliers, Renaud, Salif Keita, Youssou N’dour) des pubs, des docu-fictions pour France 2, TF1 et M6.

Remarqué par Canal + en 1995, il réalise les sketches avec trucage de Karl 0, et rencontre Michel Muller.
Il débute en 1997 sa première collaboration aux “Guignols de l’info”, et réalisera le téléfilm (“La Fiction”) en 1999, un documentaire sur les jardins (“Un petit coin de paradis”), Hénaut Président et multiples programmes pour la chaîne cryptée et la Présipoté de Groland.

Film : Carte blanche


JEAN LUC COHEN

Découvrir le proche et lointain monde, aller à la rencontre des autres, documenter les traditions en voie de disparition, appréhender la complexité du réel sont autant de désirs à l’origine de mon orientation professionnelle.  Au cours des quarante dernières années, j’ai eu l’occasion de collaborer à de nombreuses productions en tant que chef opérateur et réalisateur ; Les derniers Johnnies est mon premier geste documentaire réalisé avec la complicité de Gilbert Loreaux à la caméra.

Film : Les derniers Johnnies


THOMAS GRANDREMY

Formé au BTS Audiovisuel à Rouen en 2010, Thomas Grandrémy s’installe à Paris et travaille comme chef-monteur sur différents formats, du court métrage fiction à la publicité en passant par le documentaire audiovisuel. En 2012, il rejoint le collectif Sourdoreille Production et entame une transition vers la réalisation en signant plusieurs clips musicaux et quelques courts-métrages documentaires. Thomas signe à chacun de ses films une proposition filmique singulièrement engagée et humaniste. En 2018, il se lance dans un premier documentaire audiovisuel en tant que réalisateur avec « Les Délivrés », un film traitant des conditions de travail des livreurs à l’heure de Deliveroo et Uber Eats.

Courant 2023, il rencontre Simon Maraud, chercheur universitaire spécialisé en géopolitique avec qui il entame un projet de documentaire intitulé « Ballet boréal », s’intéressant à la pratique de la cueillette saisonnière en Suède, sujet symptomatique d’une géopolitique septentrionale méconnue. Depuis 2024, Thomas poursuit son prochain projet, « Tomorrow UK Inch’allah » dans lequel il s’intéresse à l’immigration dans le territoire des Hauts-de-France, après avoir
oeuvré un certain temps dans les réseaux associatifs

Film : Ballet Boréal


Simon MARAUD

Simon Maraud travaille au département de géographie de l’Université Laval (Canada) et de l’Université de Limoges (France). Il fait des recherches en géographie critique sur l’exploitation capitaliste des ressources naturelles et sur la notion de décolonisation dans les territoires autochtones. Il travaille avec deux peupless indigènes : les Cris (au Québec) et les Samis (en Suède). Il analyse les processus de « décolonisation » à Eeyou Istchee et à Sápmi avec une approche critique.

Avec ce film, Simon s’essaye pour la première fois à la réalisation documentaire. Plus précisément, ses recherches portent sur les modèles de gouvernance des ressources naturelles en contextes autochtones arctiques (Nord de la Suède) et subarctiques (Nord du Québec, Canada) à travers le prisme des relations de pouvoir et de domination. Il a réalisé sa thèse sur l’installation et la gestion de deux aires protégées en questionnant leur capacité émancipatrice pour les communautés locales, au sein de territoires aux enjeux miniers et forestiers forts.

Au cours d’un postdoctorat à l’Université Paris-Saclay, il a poursuivi son travail en se focalisant sur le maintien des terres de pâturage des rennes dont dépendent les éleveurs de rennes samis et l’ensemble du système socio-environnemental


Film : Ballet Boréal


Pierre Zurcher et Manon ILLGNER

Pierre  d’origine suisse où il dirigeait  une école-atelier de musique pour jeunes enfants et Manon d’origine allemande vivent à ST Bonnet en Bresse.

Depuis quelques années ils réalisent pour le festival des courts métrages sur des aspects de la vie locale, souvent mis en musique avec des compositions originales de Pierre  qu’il joue à la guitare…

Film : Le monde d’en haut


Ali MEHDI

Ali Mehdi is a Quetta-born filmmaker from Pakistan’s Hazara community, now based in Karachi. His work explores the cultural and political narratives of his community through both fiction and documentary. His short fiction Father’s Grave won multiple international awards, while his documentary In Zainab’s Heaven received the Hot Docs Cross Currents
Fund, the Sharjah Short Film Grant, and a Special Mention at FIFF.

He is currently producing a feature documentary More Than a Father (Close Up Initiative, AIDC) and recently completed his second short fiction, Shireen.

Film : Au paradis de Zainab


Pierre et Carla PETIT

Passionné d’image et de voyage depuis toujours, Pierre débute sa carrière en filmant la faune sauvage avant de s’immerger dans des expéditions alpines, comme Le Doigt de Dieu ou Darwin, la cordillère secrète. En 2015, il innove dans l’imagerie aérienne en développant des aérostats à hélium pour des productions 3D relief, devenant une référence pour des productions publicitaires et cinématographiques. Parallèlement, Pierre Petit se consacre à des sujets pour la télévision en alternant entre documentaires incarnés et films à portée écologique ou géopolitique.

Film : A perte de vue


Mélody BOULISSIERE et Bogdan STAMATIN

Née en 1991, elle a grandi en banlieue parisienne et est étudiante aux Arts déco de Paris en cinéma d’animation. En 2012, elle remporte le Prix Graphique de l’Institut Charles Perrault. Mélody est inspirée par la bande dessinée et les voyages.

Mélody Boulissière est réalisatrice de films d’animation, diplômée de l’ENSAD (Paris) et de La Poudrière (Valence). Son film de fin d’études, Ailleurs, a été sélectionné à la Cinéfondation du Festival de Cannes en 2016. En 2024, son court-métrage Quelque chose de divin a remporté le Prix Mephisto 97.6 à Dok Leipzig, ainsi qu’une mention spéciale du jury lors de l’IDFA (International Documentary Film Festival Amsterdam). Mélody est également coautrice et coréalisatrice de Patouille & Momo, une série pour enfants sur la découverte des plantes, actuellement en production avec Miyu Production pour France
Télévisions.

Bogdan Stamatin est diplômé de journalisme à Bucarest et en décors de cinéma à Copenhague. Il a travaillé comme photojournaliste pendant six ans à Bucarest avant de devenir artiste multimédia et manager culturel. En 2018, il réalise son premier court-métrage de fiction Une semaine maximum deux, sélectionné au Festival International Music & Cinema Marseille (Aubagne). Depuis 2012, il mène une recherche anthropologico- visuelle intitulée l’important, dans le cadre de laquelle il filme le même groupe de 80 personnes, tous les 10 ans, en train de répondre à une question : « Qu’est-ce qui est important ? ».
Avec Mélody Boulissière, il a coécrit deux courts métrages d’animations, Ailleurs (2016) et Quelque chose de divin (2024). Il travaille actuellement sur l’écriture de son deuxième court-métrage de fiction L’irréel après-midi du Père Lucian.

Interview de Mélody Boulissière et Bodgan Stamatin
https://www.youtube.com/watch?v=SLQUtngI4iM


Film : Quelque chose de divin


Violaine LABRUSSE et Gilbert LOREAUX

Gilbert Violaine sont tout deux Documentaristes.
Gilbert est diplômé de l’Ecole Nationale de Photo et Cinéma Louis Lumière Promo 1966-68.
Opérateur de prises de vues long métrage entre 1968 et 1980.
Gilbert travaille avec Jérôme Laperouza, Claude Lelouch et Maurice Pialat entre autres, mais plutôt que les studios de cinéma ce sont les grands espaces qui le fascinent. La rencontre avec les frères Janssen
sera déterminante.

Gilbert a sillonné la planète du Japon au désert du Ténéré en passant par la Laponie, l’Himalaya et même l’Antarctique avec Jean-Louis Etinne.

Violaine , monteuse de formation et Gilbert s’installent en Bresse en 2002 et fondent en 2004 les Films de la Guyotte.

Films : Ma vie de Curé, Portrait d’un maraicher-pêcheur



LES INVITÉS

Gildas Veneaus (invité pour audio description)

Diplômé de l’Ecole du Louvre, il travaille plusieurs années dans les musées avant de devenir bibliothécaire spécialisé à la Maison Européenne de la Photograpahie.

Il se forme ensuite à l’audiodescription à l’Institut National de l’Audiovisuel et travaille depuis pour le cinéma. Il collabore régulièrement avec l’Association Retour d’Image dans le cadre d’ateliers d’initiation à l’audiodescription auprès de collégiens.


Mukul Mangalik (invité)