Les réalisateurs

Gilbert Loreaux, diplômé de l’Ecole Nationale de Photo et Cinéma Louis Lumière Promo 1966-68. Opérateur de prises de vues long métrage entre 1968 et 1980 Gilbert Loreaux travaille avec Jérôme Laperouza, Claude Lelouch et Maurice Pialat entre autres, mais plutôt que les studios de cinéma ce sont les grands espaces qui le fascinent. Gilbert Loreaux rêve de planter sa caméra sur tous les continents. La rencontre avec les frères Janssen sera déterminante pour sa carrière et comblera sa soif de découverte.
Gilbert Loreaux a sillonné la planète entière du Japon au désert du Ténéré en passant par la Laponie, l’Himalaya et même l’Antarctique avec Jean-Louis Etinne, avant de poser ses valises à Saint Martin en Bresse en 2002.
Il crée avec Violaine Labrusse Les films de la Guyotte et à partir de 2005 un festival de films documentaires :L’ici et l’ailleurs. Depuis leur installation en Bresse Gilbert Loreaux et Violaine Labrusse ont réalisé une série
de documentaires sur les gens d’ici en coproduction avec France3 Bourgogne : Gens de Saône, Jour de pêche, Le Temps du Muguet, Une année particulière, et Le renard et nous.

Créée en 1970 en Angleterre par le jeune Terry Lee, la compagnie « Les Green Ginger » s’est installée il y a seulement quelques années en Lorraine. Avant cela, cette dernière se produisait à l’international. C’est d’ailleurs au cours de l’une de ces tournées que Terry, le marionnettiste, rencontra Laurence De Jonge. A eux deux, ils forment aujourd’hui le coeur de la compagnie et travaillent ensemble notamment à la production de spectacles.

Ariane Doublet, née le 30 juillet 1965, ancienne élève de la Fémis, est une réalisatrice, scénariste et monteuse française. Elle réalise cinq longs-métrages documentaires en Normandie. Sur plus d’une décennie, la réalisatrice sillonne le monde rural et livre des portraits d’agriculteurs, de vétérinaires, d’ouvriers, de paysans cauchois, de filateurs chinois, et capte des instants de leur vie quotidienne. Ariane Doublet a sa marque de fabrique : la complicité amusée qu’elle entretient avec les personnages de ses films. Ils se livrent à la caméra, parfois dans un patois typiquement normand, avec spontanéité et sincérité, non sans gouaille pour certains. On les suit, on les aime comme elle les aime, et on sourit souvent à l’ironie des situations qu’ils vivent. Derrière cette légèreté en trompe l’œil, il s’agit d’une esquisse sur les temps modernes, ses ressorts et ses maux.

Guillaume Mazeline a d’abord été assistant réalisateur de documentaire puis a monté une vingtaine de films et réalisé six documentaires traitant entre autre de l’exil, lié en particulier à l’immigration espagnole et portugaise.

La réalisation du film a duré 4 ans. J’avais envie de traiter des stéréotypes sur l’homosexualité, et le genre en général. Les deux premières années ont été un travail d’écriture en solitaire à partir du fameux poney rose que l’on m’avait offert enfant. Puis, j’ai participé avec le projet à la Résidence d’écriture d’Ardèche Images.
Le film s’est véritablement structuré, et les deux récits, l’enquête et l’intime sont apparus parallèlement. Fin 2010, je participais au Rencontres auteurs-producteurs de Lussas qui faisaient suite à la Résidence. C’est là-bas que j’ai rencontré mes 2 producteurs. Puis il y a eu un temps de préparation et de recherches de financement. Les tournages et le montage se sont déroulés entre juin 2011 et février 2012.

Marie Geiser est née à Lausanne, en Suisse, en 1987. Elle étudie les arts graphiques et la communication à L’Ecole Romande d’Art et de Communication” et en sort “Conceptrice en multimédia” en 2008. De là, elle se dirige vers le montage vidéo, quʼelle pratique d’abord à son compte puis pour celui de la Télévision Suisse Romande.“The Living – Longyearbyen” est son premier film. Un documentaire né d’un coup de foudre, qui, un peu par hasard, a fait d’elle une réalisatrice. Elle a construit son parcours professionnel au gré de belles rencontres, comme celle de Framevox, avec laquelle elle poursuit l’aventure. Elle conserve un 20% d’indépendance afin de réaliser des projets plus personnels et varier ses activités. Curieuse, passionnée de cinéma et de voyages, elle aime surtout les grandes histoires et voit son activité de monteuse comme un outil pour les raconter.

Elle étudie les sciences politiques et le droit à Paris puis devient docteur en droit à la faculté d’Aix-en-Provence. Sa spécialité est le droit audiovisuel européen. Parallèlement à ses études de droit, elle se forme au cinéma. Elle se consacre aujourd’hui au cinéma documentaire, à l’installation vidéo et à la photographie.

Parallèlement à des études d’histoire, de philosophie, d’anthropologie et de cinéma, Delphine Moreau débute comme assistante de réalisation documentaire pour ARTE à Lapsus, la société de production d’Esther Hoffenberg. Elle travaille également comme cadreuse, monteuse, auteure dans d’autres sociétés de production et devient formatrice documentaire pour l’association Arrimage. Après quelques films auto-financés, elle termine en 2009 « La Société des Arbres » coproduit par Vic Prod, les Films Grain de Sable et France 3, qui a obtenu de nombreux prix ; puis elle finalise « Marmites Khmères ». Elle continue de développer des projets de films qui mettent en valeur les liens des hommes aux territoires qu’ils habitent.

Jeune réalisateur et producteur sénégalais passionné de culture en général, de cinéma et de musique en particulier. En tant que réalisateur, il a trois courts métrages documentaires à son actif.
En tant que producteur, il a créé, il y a bientôt deux ans, une société de production basée à Dakar, Impluvium Productions, qui a à son actif 3 courts métrages documentaires qui font parti d‘une série documentaire « Une journée avec… » (10x13mn) pour la télé franco-allemande Arte.
Après un Master de recherche en Anglais spécialité Linguistique africaine à l‘université Gaston Berger de Saint-Louis, Sébastien a suivi un master professionnel en réalisation documentaire de création dans cette même université. Après un bref virage dans l‘anthropologie appliquée aux processus de développement suivi à l‘université de Rome La Sapienza, il est revenu au cinéma en suivant un Master de production audiovisuelle à l‘université Stendhal de Grenoble 3.