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POISSON D’OR, POISSON AFRICAIN

La Casamance est une des dernières zones refuges d’Afrique de l’Ouest pour un grand nombre de pêcheurs, transformateurs et travailleurs migrants. La concurrence extérieure de plus en plus forte menace cette sécurité alimentaire pour de nombreux pays africains.

Le secteur de la transformation de produits halieutiques a toujours généré de nombreux emplois au Sénégal. Mais ces dernières années, le développement de l’aquaculture industrielle au niveau international a provoqué une demande nouvelle de farine de poisson sauvage, utilisée pour nourrir le poisson d’élevage et le bétail, suscitant l’intérêt de nombreux investisseurs et industriels étrangers.

Ainsi, des bateaux-usines russes, chinois, turcs opèrent librement et/ou clandestinement au large du Maroc, de la Mauritanie, de la Gambie et du Sénégal provoquant le désarroi des pêcheurs artisans. Et depuis maintenant 10 ans, des usines de farine de poisson se créent, s’installent sur tout le long du
littoral Ouest-Africain, le plus souvent au plus proche des zones et des ports de débarquement,
induisant une pression supplémentaire

La sardinelle et l’ethmalose sont des poissons populaires, fondamentaux pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Gambie, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Sierra Léone, Togo, Bénin, Ghana, Nigéria…). Une mobilisation citoyenne locale, nationale et internationale s’impose pour protéger ce poisson essentiel par le refus absolu de son traitement en farine d’exportation.