BRASSENS ET LA JEANNE

Delphine Deloget nous dévoile la place de Jeanne Le Bonniec, dans la vie du chanteur. C’est chez elle que Georges affirma ses convictions et écrivit l’essentiel de son œuvre. Sans Jeanne, Brassens n’aurait peut-être jamais existé. Elle n’est pas un secret mais il l’a toujours gardée dans l’ombre. De leur histoire, il ne reste pas grand-chose exceptés des chansons, des lettres, un journal intime et des images filmées par Brassens lui-même. Tous ces fragments éparpillés sont là comme si le chanteur n’avait attendu qu’une chose : que l’on raconte enfin son histoire, celle d’une rencontre improbable entre une petite couturière sans le sou et un jeune poète qui donnèrent ensemble naissance à Brassens.

C’est la première fois qu’est racontée cette histoire intime, l’une des faces cachées d’un poète-chanteur très pudique. « Elle est un peu folle », c’est ce que disait souvent d’elle Georges Brassens, lorsqu’il évoquait Jeanne. Sûrement parce que cette « folie douce » le fascinait et lui a permis de devenir l’artiste qu’on connaît.